Un peu d’histoire…
La vieille ville d’Antibes est connue pour ses remparts qui aujourd’hui ne nous protègent d’aucune menace mais font face à l’horizon et aux vagues qui viennent s’écraser contre la pierre. Un « must see » pour les amateurs de
nature, surtout pour un bain de soleil le temps d’un pain bagnat.
Néanmoins, pourquoi se trouvent-elles ici ?
Le musée militaire du Fort-Carré nous offre ses réponses mais voilà déjà quelques explications : les Grecs.
Des fouilles archéologiques ont découvert des traces de vie bien avant cela, au premier siècle de notre ère, mais
l’histoire d’Antipolis vient plus tard, alors que les Grecs tracent leurs routes commerciales jusqu’en Gaule, en
passant par le littoral. Antibes devient après une ville romaine dont son but est de protéger une ville plus grande
sujette aux envahisseurs : Nikaïa, qui deviendra la ville actuelle de Nice.
Pour plus d’infos, le site de la ville d’Antibes Juan-les-Pins : https://www.antibes-juanlespins.com/
Qui est Nicolas de Staël ?
Si vous visitez le musée Picasso, certaines peintures peuvent venir interpeller votre regard : des formes qui paraissent très abstraites et qui pourtant sont reconnaissables toute de suite comme les remparts d’Antibes.
Cette palette de couleurs pastel vous montrera alors, voyageurs de passage, l’évolution du paysage selon les saisons, les jours de grands vents ou au contraire lorsque la mer est au plus paisible. Ces peintures sont signées par
Nikolaï Vladimirovitch Staël von Holstein, plus connu sous le nom de Nicolas de Staël, artiste franco-russe qui a finit sa vie, ici, à Antibes.
Ce qui attire Staël n’est pas la reproduction fidèle de son paysage (Antibes ou d’autres de ses nombreux voyages), mais la représentation des éléments par la lumière et la matière ; ce qui lui permet d’aller plus directement à l’objectif même de l’œuvre d’art : faire appel à nos émotions.
Pour plus d’infos, le musée Picasso sur le site de la ville d’Antibes Juan-les-Pins : https://www.antibes-juanlespins.com/culture/musee-picasso